samedi 30 juin 2007

« Égalité : ne transigeons pas ! » : l'homosexualité est une question politique

Les organisateurs de la Marche des fiertés homosexuelles, le nouveau nom donné à la Gay Pride, qui s'est tenue ce samedi 30 juin à Paris, entendent bien peser sur le gouvernement et sa majorité, jugés défavorables à l'alignement des droits des couples homosexuels sur ceux des hétérosexuels.



Les élections passées, les partis politiques ne se bousculaient pas derrière la banderole de tête "Egalité, ne transigeons pas": si le PS était représenté par l'élue parisienne Anne Hidalgo, le PCF par les sénateus Nicole Borvo et Robert Hue et la LCR par Alain Krivine, le Modem n'avait envoyé personne et la présence de Jean-Luc Romero, conseiller régional, n'avait rien d'une représentation officielle de l'UMP.
Les fidèles, du maire de Paris Bertrand Delanoë à Jack Lang en passant par l'animateur Henry Chapier, ont cette année encore répondu à l'appel, fondus au milieu des militants associatifs et syndicaux (CFDT, CGT, Solidaires, FSU, etc), les plus nombreux pour cette édition 2007.
Une foule dense et bigarrée - estimée à 700 000 participants - et rassemblant beaucoup de
jeunes, de couples et de familles, s'égayait, sous un flot de drapeaux arc-en-ciel.


Alors que les résultats électoraux "contredisent notre but d'obtenir l'égalité des droits pour le mariage ou l'adoption notamment, nous ne le lâchons pas", a déclaré le porte-parole associatif. Déjà reçu la semaine dernière à l'Elysée et à Matignon où "le dialogue semble possible", l'Inter-LGBT espère un signe politique fort de la part du président Sarkozy avant la Marche, au moment où des "faux pas" sont médiatisés.
Les associations se sont en effet émues de "l'affichage malheureux à dix jours de la Marche" du premier ministre François Fillon aux côtés de Christian Vanneste. Le député apparenté UMP du Nord est la première personne condamnée en France au titre de la loi du 30 décembre 2004, votée par l'UMP, réprimant les injures et discriminations homophobes.


L'objectif est donc de "faire changer d'avis cette majorité : cela peut paraître ambitieux mais elle a montré par le passé avec le pacs qu'elle le pouvait. Pourquoi ne ferait-on pas le même pari ?", a souligné M. Piriou. Et de préciser : "Nous allons nous appuyer sur des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy" portant sur la fiscalité et la parentalité (statut du beau-parent). Mais les associations veulent aller plus loi : au nom du refus de l'enfermement, elles récusent le projet de contrat d'union civile spécifique aux homosexuels défendu par M. Sarkozy et préfèrent une amélioration du pacs.



Il y a beaucoup d'hétéros dans le cortège", s'est réjoui Alain Piriou, "preuve que notre message n'est pas "communautaire mais universel et peut être porté par tout le monde".



1 commentaire:

Anonyme a dit…

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