France 5 a décidé d’arrêter la diffusion de l’émission Arrêt sur Images. En tant qu’enseignants nous ne pouvons que regretter et contester cette décision.
Arrêt sur Image était en effet un outil pédagogique très intéressant,très pertinent pour aider les élèves à décrypter les médias. Cette émission était libre de droit et donc facilement utilisable en cours. Elle constituait un outil de qualité pour organiser des séquences pédagogiques autour de la presse, de l’image.
Pourtant, plus que jamais, il est essentiel aujourd’hui de proposer à nos élèves, d’une part, de s’interroger sur les sources, les origines des images, de comprendre les mécanismes de leur fabrication ; d’autre part, d’accéder à la multiplicité des points de vue.
L’enseignement critique de l’image est une question centrale : « l’image est un produit de l’activité humaine. Elle revêt un caractère social. Comprendre l’image, c’est savoir appréhender ses composantes, leur interaction afin de lire, décoder, déchiffrer, construire son sens, lui-même déterminé par un contexte historique global.
Éduquer à l’image, c’est donc permettre à nos élèves, futurs citoyens, de construire une distance critique et analytique.
Cette question de l’éducation à l’image sera aussi le thème – en octobre prochain – de l’intervention du SNES aux prochains Rendez-vous de l’Histoire de Blois, rencontre annuelle d’historiens, de professeurs, d’éditeurs, d’associations. La FSU s’est adressée à la direction générale de France 5 et a demandé que cette émission soit réintégrée dans la grille de la chaîne. Elle invite les membres de ses syndicats à signer la pétition mise en ligne en ce sens.
h t t p : / / a r r e t - s u r - i m a g e s . heraut.eu/index.php
Arrêt sur Image était en effet un outil pédagogique très intéressant,très pertinent pour aider les élèves à décrypter les médias. Cette émission était libre de droit et donc facilement utilisable en cours. Elle constituait un outil de qualité pour organiser des séquences pédagogiques autour de la presse, de l’image.
Pourtant, plus que jamais, il est essentiel aujourd’hui de proposer à nos élèves, d’une part, de s’interroger sur les sources, les origines des images, de comprendre les mécanismes de leur fabrication ; d’autre part, d’accéder à la multiplicité des points de vue.
L’enseignement critique de l’image est une question centrale : « l’image est un produit de l’activité humaine. Elle revêt un caractère social. Comprendre l’image, c’est savoir appréhender ses composantes, leur interaction afin de lire, décoder, déchiffrer, construire son sens, lui-même déterminé par un contexte historique global.
Éduquer à l’image, c’est donc permettre à nos élèves, futurs citoyens, de construire une distance critique et analytique.
Cette question de l’éducation à l’image sera aussi le thème – en octobre prochain – de l’intervention du SNES aux prochains Rendez-vous de l’Histoire de Blois, rencontre annuelle d’historiens, de professeurs, d’éditeurs, d’associations. La FSU s’est adressée à la direction générale de France 5 et a demandé que cette émission soit réintégrée dans la grille de la chaîne. Elle invite les membres de ses syndicats à signer la pétition mise en ligne en ce sens.
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1 commentaire:
Cet évènement est un révélateur de la politique de censure médiatique , à contrario je reste persuadée que cela encourage la liberté d'expression sur le web, seul bastion libre restant dans notre belle démocratie, j'ose espérer que les nouvelles générations découvriront le monde sur le net. Aux futurs enseignants de leur apprendre à ne plus regarder la télévision, du moins à ne plus en tenir compte comme réference de pensée, à eux de leur faire découvrir le monde par le net, à faire la part des choses, à être curieux des opinions diverses, à prendre de la distance, en bref, à être libre, car malheureusement je crois que les français regardent plus PPDA qu'Arrêt sur image.(c'est tellement moins fatiguant!) Essayons de ne pas reproduire les erreurs de certains de nos parents, intéressons nos enfants à l'internet puisque c'est encore le seul espace de liberté qu'il nous reste.
Souhaitons donc aux anciens de cette excellente et intelligente emission un brillant avenir sur internet.Au boulot!!
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