Le décret de Benoît XVI facilitant la célébration de la messe en latin réjouit les traditionnalistes mais accable de nombreux catholiques qui y voient un enterrement de Vatican II et de la volonté d'ouverture de l'Eglise.La communauté juive a également manifesté son inquiétude : dans le missel de la messe traditionnaliste figurent des prières aux relents antisémites.
Par ailleurs dans un document signé mardi 10 juillet par le pape, le Saint Siège affirme, malgré les avancées du Concile Vatican II, que "les communautés protestantes ne peuvent être qualifiées d'Eglises".
Selon Rome, une seule Eglise posséderait la vérité intégrale du christianisme. Les autres ne seraient pas dépourvues «d'éléments de vérité et de sanctification», mais elles n'auraient pas la «plénitude» qui elle, seule, est incarnée par l'Eglise catholique.
Selon
Certains analystes estiment que ce "durcissement" de l'Eglise catholique fait partie de la stratégie de Benoît XVI pour reconquérir l'Europe.
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