"Nous avons voulu redire notre solidarité à ceux qui se battent pour les enfants de sans-papiers et dénoncer la criminalisation du militantisme", a déclaré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.
Gérard Aschieri, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) (Reuters)
Lors d'une conférence de presse commune, sept organisations liées à l'Education ont exprimé, vendredi 19 octobre, leur soutien aux militants poursuivis pour leur engagement auprès des sans-papiers. Les syndicats dénoncent unanimement "la criminalisation du militantisme". "Nous avons voulu redire notre solidarité à ceux qui se battent pour les enfants de sans-papiers, notamment, et dénoncer, de manière générale, la criminalisation du militantisme", a déclaré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU aux côtés des 4 autres fédérations de l'Education (FSU, Unsa-Education, Ferc-CGT, Sgen-CFDT, Sud Education), du réseau RESF et de la FCPE (parents d'élèves).Les parties présentes tenaient notamment à renouveler leur "solidarité" à Florimond Guimard, militant RESF syndiqué au SNUIpp-FSU, à trois jours de son procès, lundi, devant le tribunal d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).Florimond Guimard avait participé à une manifestation contre l'expulsion d'un parent d'élève le 11 novembre 2006 à l'aéroport de Marignane."Une tentative d'intimidation""On a voulu tous réaffirmer que ce qui lui est reproché (violence sur agent de la force publique aggravée, ndlr) ne tenait pas, il n'est pas auteur de violences", a déclaré Gérard Aschieri."On l'interprète comme une tentative d'intimidation des militants engagés dans la lutte pour les enfants sans-papiers", a-t-il dit. Une manifestation est prévue lundi à Aix-en-Provence."Au-delà de Florimond Guimard, on a de multiples cas", a regretté Gérard Aschieri, qui a fait référence au procès, le 24 octobre à Méru (Oise), "de quatre militants RESF et FSU poursuivis pour diffamation, par le maire, après avoir dénoncé dans un tract des propos inadmissibles du maire sur les étrangers
Gérard Aschieri, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) (Reuters)
Lors d'une conférence de presse commune, sept organisations liées à l'Education ont exprimé, vendredi 19 octobre, leur soutien aux militants poursuivis pour leur engagement auprès des sans-papiers. Les syndicats dénoncent unanimement "la criminalisation du militantisme". "Nous avons voulu redire notre solidarité à ceux qui se battent pour les enfants de sans-papiers, notamment, et dénoncer, de manière générale, la criminalisation du militantisme", a déclaré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU aux côtés des 4 autres fédérations de l'Education (FSU, Unsa-Education, Ferc-CGT, Sgen-CFDT, Sud Education), du réseau RESF et de la FCPE (parents d'élèves).Les parties présentes tenaient notamment à renouveler leur "solidarité" à Florimond Guimard, militant RESF syndiqué au SNUIpp-FSU, à trois jours de son procès, lundi, devant le tribunal d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).Florimond Guimard avait participé à une manifestation contre l'expulsion d'un parent d'élève le 11 novembre 2006 à l'aéroport de Marignane."Une tentative d'intimidation""On a voulu tous réaffirmer que ce qui lui est reproché (violence sur agent de la force publique aggravée, ndlr) ne tenait pas, il n'est pas auteur de violences", a déclaré Gérard Aschieri."On l'interprète comme une tentative d'intimidation des militants engagés dans la lutte pour les enfants sans-papiers", a-t-il dit. Une manifestation est prévue lundi à Aix-en-Provence."Au-delà de Florimond Guimard, on a de multiples cas", a regretté Gérard Aschieri, qui a fait référence au procès, le 24 octobre à Méru (Oise), "de quatre militants RESF et FSU poursuivis pour diffamation, par le maire, après avoir dénoncé dans un tract des propos inadmissibles du maire sur les étrangers
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