"Une chose est sûre: à l'heure de la crise des « subprimes », des errements de la Société générale et du scandale de l'UIMM, c'est la droite qui est en faillite idéologique"estime Ségolène Royal. "Il est piquant de constater que ceux qui, hier encore, tapaient à bras raccourcis sur les insupportables ingérences de l'Etat, l'appellent aujourd'hui au secours et vont clamant que les marchés financiers ne peuvent se réguler tout seuls. J'ai comme l'impression que la lucidité et la modernité penchent aujourd'hui à gauche". Ségolène Royal rappelle qu’"il faut en finir avec les conformismes", et s'efforcer "de bâtir une vision du monde et une proposition pour la France émancipées des schémas tout faits qui inhibent la pensée et l'action". Elle revendique tout à la fois l'héritage, dans la dernière période, de François Mitterrand, Michel Rocard, Jacques Delors et Pierre Mauroy. A propos du congrès du PS prévu en novembre, Ségolène Royal estime que "la question n'est pas de se confronter entre socialistes, ce serait même désastreux. C'est sans doute ce qu'attend la droite pour faire oublier ses échecs et ses promesses trompeuses (...) Le sens du sérieux et de la responsabilité s'impose. Il faut bâtir pierre après pierre une noubelle maison. Les fondations sont solides, j'en suis sûre". Quant à former une majorité avec François Hollande au congrès, Ségolène Royal ne l'exclut pas : "Avec François Hollande, nous avons eu quelques désaccords mais aussi pas mal d'accords politiques". S'agissant du MoDem, elle défend toujours "une attitude de main tendue à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la politique de la droite. Mais il ne peut s'agir d'un renversement d'alliance ni de tractations d'appareil"conclut-elle |
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