Car le directeur du programme LGBT de Human Right Watch, Scott Long, a reproché aux médias anglo-saxons et à certaines ONG de s'être réjoui un peu trop tôt d'une levée de la sentence, et d'avoir fait des gros titres sur un éventuel «pardon» de
Journal Tétu
Téhéran, le 2007-12-05
La Présidence de l’UE deplore fortement l’exécution de Makwan Moloudzadeh , condamné à la peine de mort par un juge du Tribunal de Kermanshah pour un crime qu’il aurait commis à l’âge de 13 ans.
L’UE rappelle les engagements internationaux de la République islamique d’Iran, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l’enfant, qui tous deux interdisent clairement l’exécution de mineurs ou de personnes condamnées pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures.
La Présidence de l’Union européenne réaffirme que l’UE est opposée, de longue date, à l’application de la peine de mort, quelles que soient les circonstances, et tient à rappeler que toute erreur judiciaire dans l’application de la peine de mort entraîne la perte irréparable et irréversible de vies humaines.
La Présidence de l’UE exhorte la République islamique d’Iran à mener une enquête afin d’établir si le procès de Makwan Mouloudzadeh a été mené en conformité avec les procédures en vigueur, et si l’accusé a bénéficié de tous les droits prévus par le code de la procédure pénale, et d’assurer que les mesures adéquates soient prises à cet égard.
La Présidence de l’UE fait également appel à la République islamique d’Iran de veiller à ce que le projet de loi actuellement en délibération soit approuvé par les Majlis et par les autorités judiciaires, et que cette loi exclue clairement l’application de la peine de mort aux mineurs et aux personnes condamnées pour des crimes commis alors qu’elles étaient mineures.
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