Jeudi soir, Abd Al Malik a enflammé le Festival de Ramatuelle. Pour ses 25 ans, cet évènement culturel créé par Jean-Claude Brialy et dont la direction artistique a été confiée à Michel Boujenah, a frappé fort. Le chanteur, que Le Parisien qualifie ce matin de "magicien des mots et de la musique", a accordé une interview à Var-Matin, interview croisée avec sa grande complice Juliette Gréco.
Abd Al Malik, qui a signé deux textes sur le dernier album de la grande Juliette et qui a même eu le privilège de chanter en duo avec elle Roméo et Juliette sur son propre opus - chanson qu'ils ont interprétée ensemble jeudi soir -, a une véritable passion pour elle.
Artistiquement, ils se ressemblent et ont pour point commun de ne pas pratiquer la langue de bois, bien que cette fois-ci la chanteuse ait pris nettement l'avantage.
Interrogés sur la disparition de Michael Jackson, Juliette répond : "Il était cassé, brisé. Mais ce n'est pas lui qu'il faut charger, c'est son père. Un monstre absolu qui l'a mis au monde et en même temps l'a tué... Il a finalement regagné son enfance perdue, mais on n'est pas Peter Pan sans le payer très cher." Abd Al Malik, quant à lui, la joue plus soft : "Il a amené beaucoup à la musique et à l'ouverture. En ce sens, c'est une perte."
Juliette Gréco revient ensuite sur la programmation du Festival de Ramatuelle, avoue que de son vivant Brialy n'aurait sans doute jamais choisi un artiste comme Abd Al Malik et quand le journaliste lui dit que l'acteur avait "osé l'ouverture" en y faisant participer Faudel il y a quelques années, la chanteuse répond tout de go avant de déclencher un fou rire général : "Oui mais Faudel, c'est nul quand même !"
Voilà, ça c'est fait... Pauvre Faudel, mais sacrée Juliette !
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